Namur -> Bruxelles = 45 minutes => 1h30 matin et soir.
La situation ne va pas s’améliorer ! Selon le Bureau fédéral du Plan, à politique constante, il y aura en 2030 sur nos routes 19% de voitures supplémentaires et 30% de camions en plus. Concrètement, pour aller de Namur à Bruxelles, il faudra compter au moins 15 à 20 minutes supplémentaires, soit au total presque 2h de route pour un aller simple, 4h pour l’aller-retour. Cette situation a un coût majeur :
• Un coût humain pour les Bruxellois et les Wallons (fatigue, stress, perte de temps, vie familiale difficile, maladies liées à la pollution de l’air…). Selon les dernières enquêtes de SECUREX, 1/3 des navetteurs et 40% des bruxellois estiment que leurs déplacements sont pénibles.
• Un coût économique : BECI (chambre de commerce de Bruxelles) estime le coût économique des embouteillages pour Bruxelles à 511 millions d’euros (375 millions d’euros de coût direct, et 136 millions de coût indirect lié à la pollution de l’air, au réchauffement climatique, aux nuisances sonores ou encore aux accidents), soit 0,75% du PIB bruxellois. L’OCDE affirme pour sa part que ce coût peut s’élever jusqu’à 2% du PIB si nous tenons compte de l’ensemble des coûts de la congestion (heures perdues, pollutions, perturbation du travail…).
• Un coût environnemental : multiplication des émissions de CO2 et des particules fines (NOX,…) issues de la circulation automobile.
Le cdH propose des mesures pour mettre fin à la paralysie sur nos routes et autoroutes et ainsi, améliorer la mobilité :
L’objectif du cdH est de répondre aux besoins de bon nombre d’utilisateurs et ainsi, d’améliorer leur quotidien
• Les navetteurs pourront choisir entre le train (via le RER) ou le covoiturage pour se déplacer vers Bruxelles et laisser leur véhicule dans un parking gratuit ;
• Les travailleurs se verront offrir de nouvelles possibilités pour améliorer leur vie quotidienne et ne pas se limiter aux voitures de société ;
• Les covoitureurs et les motards pourront utiliser la bande de covoiturage réservée sur l’autoroute ;
• La déduction fiscale sera maintenue pour les covoitureurs ;
• Les transporteurs routiers bénéficieront d’un allègement de fiscalité s’ils se déplacent durant les heures creuses dans les axes les plus embouteillés.
L’addition de ces mesures doit permettre de diminuer le trafic de plus de 30% avant la fin de la législature, en améliorant la qualité de vie des navetteurs et en limitant voire supprimant la congestion routière à Bruxelles et en Wallonie.
Certaines des mesures proposées par le cdH demandent une concertation et un accord de l’Etat fédéral (sur la modification du Code de la route et la fiscalité) et des Régions (notamment pour réserver une bande de covoiturage sur les autoroutes).
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